Et concrètement, ça donne quoi ?

Ce que tu découvriras dans cet article :

  • Comment Bertrand a trouvé puis négocié ce business
  • Sur quels critères s'est il basé pour l'évaluer
  • Comment se déroule la passation technique
  • Comment gérer au quotidien
  • Combien de temps est nécessaire pour que le business soit rentable
  • Quels bénéfices sont prévus (spoiler : encore une jolie culbute !)
  • Quand revendre, et faut-il garder des parts ?
  • Comment se faire accompagner par Bertrand

 

Tu aimerais un cas concret après la conférence ? C’est normal, les chiffres, ça ne trompe pas. Et comprendre comment Bertrand évalue, prend possession, gère et revend un de ses business : c’est de l’or en barrette. Alors pour avoir un aperçu concret d’un cas d’école, tu peux soit assister à cette interview de Bertrand qui nous parle d’un de ses derniers business, soit t’inscrire ci-dessous !

MARRE DE LIRE DU BLA-BLA (certes, passionnant) ET ENVIE DE CONCRET ?

Bonne nouvelle, tu es prêt.e à récupérer...

*taptap sur le micro*
– Bonjour Bertrand ! Ravie que tu aies eu quelques minutes à nous accorder aujourd’hui, notre auditoire est très, très chaud.

– Salut Nadège, oui j’ai vu ça en arrivant !

(Bertrand, fraichement rentré du Groenland)

– Monsieur aimerait les chiffres précis d’un de tes business actuel basique : rien d’extravagant, pas de culbute x100 ni de strass, juste du concret.

– Huhmm… Eh bien j’ai exactement ce qu’il vous faut sous le coude !
*tire une liasse de papiers de dessous son coude*.
Je peux vous parler du dernier business que j’ai racheté et relancé il y a 4 mois. C’est un business très simple de vente de services en ligne, pour lequel je ne fais rien, qui ne fait pas de résultats mirobolants, et c’est donc l’occasion rêvée de vous présenter une étude de cas qui parlera au plus grand nombre, à savoir même si vous n’avez aucune compétence, et même si vous voulez tout déléguer. Ça vous va comme projet ?

– Ça donne très bien oui !

– Bien. Alors fin août 2022, je me dis que je rachèterais bien un business, j’en parle à mes connaissances (et globalement à TOUT mon réseau), et on me fait rapidement plusieurs propositions. J’en épluche quelques-unes qui ne me tentent pas, et quelqu’un me parle d’un plan, certes au-dessus de mon budget mais soi-disant ultra prometteur… Du coup je suis un peu sur la défensive, mais comme je suis joueur je jette quand même un œil sur les chiffres.

Et là, surprise : le business, est proposé à plus de 8X le prix auquel je l’évalue à l’aune des données qu’on m’a confiées. Je refais les calculs, mais rien à faire, je l’estime à 6 000€ alors que le gérant en demande 50 000€. Je l’appelle (presque désolé pour lui), lui explique mon raisonnement et lui donne mon évaluation du business par courtoisie.

Je lui explique que dans son évaluation il prend en compte énormément de promesses non testées, et que du coup soit il les teste pendant 6 mois pour me prouver que tout fonctionne (et je lui achète dans ce cas à 50 000€), soit il ne veut pas les tester et je lui achète aujourd’hui le prix qu’il vaut, à savoir 6 000€.
Et là… le mec me répond qu’il se laisse 2j pour réfléchir. Clairement je ne m’y attendais pas, mais ça prouvait surtout que j’avais visé juste.

(Bertrand a de gros arguments ET un brushing impeccable)

Oui Monsieur ?

– C’est bien beau mais… c’est une analyse experte (inaccessible pour M. et Mme tout le monde) qui vous a permis d’arriver à cette conclusion et cette proposition. Je croyais que ça devait être une étude de cas qui nous parle ?

– Très juste, difficile d’arriver à cette analyse sans expérience… Cependant je peux vous apprendre à évaluer un business ou l’évaluer pour vous, ce qui enlève cette barrière à l’entrée. Mais pour vous donner quelques pistes, la question pourrait être « Si le business tourne comme il est habitué à le faire, dans combien de temps aurai-je récupéré mon argent et avec quelle certitude ? ». Ici après avoir regardé l’état de développement du business, ses chiffres, et en conscientisant le temps que j’étais prêt à passer (très peu), 6 000€ était le prix que j’étais prêt à mettre (le risque que j’étais prêt à prendre).

Je veux être rentable au bout de 1 à 10 mois quand je rachète une boîte, ce qui est le cas pour ce business qui devait me rapporter 800 à 1000€ par mois (donc une rentabilité à 7 mois). Pour diluer les risques j’ai proposé un contrat et un paiement en 3X pour me protéger, même si clairement 6 000€ c’est un risque extrêmement faible dans mon cas. On peut dire que j’ai bien acheté, sans pour autant arnaquer qui que ce soit, mais en cherchant une prédictibilité béton et pas juste des opportunités non testées. Les deux questions à vous poser seraient donc « Avec quelle certitude suis-je sûr que ce business fera XXX€ d’ici telle date ? » et « Puis je le booster pour qu’il fasse mieux que ses résultats actuel ? ».

– Un très bon résumé du questionnement initial Bertrand, merci. Comment s’est passée la prise de possession technique ? Et à quoi ressemble ensuite ton quotidien niveau gestion ?

(Gestion complexe du pH au quotidien pour Bertrand)

– Alors la passation technique est un jeu d’enfant : le propriétaire vous donne accès à tous les outils de gestion en administrateur et non en prestataire, vous rentrez vos coordonnées bancaires à la place des siennes… et le jour même j’ai fait des ventes ! Le business avait subi une interruption d’activité donc au début j’ai tout simplement réactivé les services et je les ai laissés tourner 2 semaines sans RIEN toucher pour vérifier que tout allait bien et pour être sûr que l’interruption d’activité n’avait pas modifié l’activité. La collecte de DATAs est essentielle à ce stade.

Pour ma part j’ai délégué 100% de la gestion technique à une de mes employées qui a juste à recharger financièrement le compte qui paye nos prestataires de services. On parle de quelques minutes par mois de gestion, que je n’ai pas à gérer car je n’ai pas envie de perdre du temps, mais que vous pourriez tout à fait réaliser sans compétence particulière.

Au bout de quelques semaines j’ai tenté d’incorporer ce business dans mon propre écosystème pour vendre un service « premium » grâce aux produits déjà en vente (on appelle ça de l’upsell). Sauf que… rien n’a fonctionné pour le moment, on a fait 0€ de résultats financiers. En revanche on a pu proposer 2 audits depuis qu’on a lancé les mails pour l’upsell il y a un mois, ce qui est très prometteur car si on arrive à close un client on peut faire d’énormes chiffres avec ce produit, et rentabiliser très fortement cet achat (il ferait x10 à la vente a minima).

TOI AUSSI TU VEUX FAIRE DES CULBUTES DE L'ESPACE ?

Alors bonne nouvelle, tu es prêt.e à récupérer...

Pour le moment, on constate donc que les opportunités imaginées ne fonctionnent pas mais que la partie « entrées d’argent mensuelles sécure » oui, donc l’achat sera rentable dans maximum 3 mois, comme prévu. Je m’y engage très peu donc la déception est à la hauteur de l’engagement : quasi nulle. Comme on a très peu expérimenté et testé, il y a encore tout à faire, et je ne suis pas pressé de le vendre puisque je n’y consacre aucune énergie. Si on y réfléchit, c’est un très bon investissement car combien d’investissements sont remboursés en 7 mois et à partir de là tout ce qu’on rentre est du bénéfice pur ?

*bruit du vent*

Effectivement, ça ne court pas les rues. Le jour où je revendrai, le business aura été assaini et j’aurai développé de nouvelles opportunités. En fait, sa valeur avait doublé le jour même où je l’ai acheté juste parce que je l’ai remis à plat et relancé.

– Et ça nous donne quoi comme bénéfices prévus à la revente Bertrand ?

– Au bout d’un an d’exploitation, après avoir mis 6 000€ d’investissement, on peut compter sur 12 000€ de revenus au minimum. Si on part su une seule vente d’upsell en un an (plus que réalisable avec nos 2 audits en 1 mois), on peut rajouter au moins 12 000€ de plus donc 24 000€ d’exploitation en un an. Si on arrive à prouver que notre prestation en upsell peut-être répliquée à l’infini et qu’on peut scaler via de la pub (+50%) on rajoute 30 000€ au prix d’achat initial. Donc en plus des 24 000€ d’exploitation générés on peut le revendre 36 000€. 24 000 + 36 000 = 60 000 € de bénéfices, soit une culbute x10.

(Une bien belle culbute en somme)

– Ça laisse rêveur ! Et du coup quand et comment comptes-tu le mettre en vente ?

– Alors au bout d’un an je ferai un bilan et une projection : combien ai-je gagné, et si je rempile pour un an combien puis-je espérer gagner. Serai-je toujours heureux de la culbute ? Et si ça explose et que j’arrive à une culbute de x100 ou x200, est-ce que ça me convient toujours ? En fait au-delà du million, c’est très difficile de revendre une boîte, donc il faut calculer le plancher ET le plafond à un an, et estimer alors si c’est une bonne ou une mauvaise idée de le garder.

Pour pas mal de gens, un business qui ramène une rente avec un ratio énergie/gains intéressant peut justifier de conserver un business. Mais personnellement je trouve qu’avoir un business est une charge mentale ET une prise de risque, je préfère faire une belle culbute et le passer à quelqu’un d’autre qui prendra le temps et se donnera les moyens de s’en occuper mieux que moi, de lui faire faire de jolis résultats. Rien de plus triste qu’un business qui stagne ou qui dort alors qu’il en a encore sous le coude.

Une bonne technique est même de garder des parts dans le business si on trouve un acheteur ultra motivé, car on a plus à y gagner sur le long terme ! Pour ma part j’ai même déjà donné un business tout en y gardant des parts, car c’était un bien meilleur plan pour moi que de passer des mois à trouver un acheteur qui accepterait d’acheter ma boîte au prix auquel je l’avais évaluée (et je n’avais pas envie d’y passer du temps, surtout vu la faible probabilité que j’avais de trouver un acheteur à ce prix, et mon manque de motivation à la brader).

– Donc tout est question de balance entre des gains probables et des risques potentiels le tout selon notre envie d’y investir du temps et de l’énergie ?

(Bertrand transmet habilement ses connaissances en équilibrage de vie)

– C’est effectivement un savant calcul, qui heureusement parait de plus en plus simple avec le temps. Ça fait plus de 20 ans que je fais du business, et plusieurs années que j’achète et revends des boîtes… donc forcément tout ça me parait logique, presque évident. Mais je vous invite à vous faire conseiller et entourer pour débuter : c’est tellement facile de se planter, de mal analyser les chiffres ou de faire confiance à des sites « pros » alors qu’ils ont tendance à surévaluer leurs business (logique, mais un brin énervant si on s’en rend compte après coup). Oui Madame ?

– Si on veut se faire accompagner par vous, comment faire ?

– Rien de plus simple : il vous suffit d’aller ICI. Vous pourrez ainsi réserver un audit téléphonique avec moi qui vous permettra de cibler précisément le type de business qui conviendra à vos envies et vos intentions, et je me mettrai ensuite en quête de la pépite sur-mesure pour vous ! D’autres questions ?

*bruit du vent*

Bon j’imagine que ça veut dire non ! C’est tout pour moi, je m’en vais de ce pas prendre l’avion pour continuer ma visite de tous les pays du monde. Car si l’aventure entrepreneuriale et business me fait vibrer, c’est parce que la VRAIE aventure, celle où on se challenge et où on se laisse surprendre, c’est clairement mon dada. D’ailleurs si vous voulez discuter avec d’autres aventuriers et d’autres entrepreneurs, j’ai entendu dire que le Business Flipping Club organisait des portes ouvertes inédites prochainement… Vous pouvez vous rendre ICI pour en savoir plus.

Bonne aventure à tous !

J’espère que cette étude de cas a pu répondre à tes questions concrètes concernant l’acquisition, le boost et la revente de ton business. Comme tu as pu le lire, des solutions existent pour diluer les risques, mais si on a bien un conseil à te glisser pour éviter de te planter : c’est de te faire accompagner. Alors si ça t’intéresse et/ou si tu veux de plus amples informations, tu peux évidemment rester pour l’édition spéciale sur la liberté financière, ou t’inscrire juste ici !

 

C’était Nadège (et Bertrand) en direct du Business Flipping Club

Ce qu'il faut retenir :

  • L'idéal est d'être rentable au bout de 1 à 10 mois quand on achète un business
  • Pour diluer les risques, on peut proposer un contrat sécurisant et un paiement en plusieurs fois
  • Deux questions à se poser avant d'acheter : "Avec quelle certitude suis-je sûr que ce business fera XXX euros d'ici telle date ?" et "Puis-je le booster pour qu'il fasse mieux que ses résultats actuels ?"
  • La collecte de DATA est essentielle quand on prend possession d'un business (pendant environ 2 semaines, sans rien toucher)
  • Il faut calculer le plancher ET le plafond prévisionnels à un an pour savoir quand revendre
  • Pour beaucoup, un bizz qui ramène une rente avec un ratio énergie/gains intéressant peut justifier de conserver un business (mais par pour Bertrand)
  • On peut garder des parts à la vente si on trouve un acheteur ultra motivé
  • Tout est une question de balance entre des gains probables et des risques potentiels, le tout selon notre envie d'y investir du temps et de l'énergie

MARRE DE LIRE DU BLA-BLA (certes, passionnant) ET ENVIE DE CONCRET ?

Bonne nouvelle, tu es prêt.e à récupérer...

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